La lutte contre l’artificialisation des sols impose à l’État de redonner des leviers fonciers ailleurs et, ainsi, d’engager une forme de « quoiqu’il en coûte » de l’aménagement autour du recyclage foncier. C’est pourquoi il a mis en place un fonds friches permettant notamment de donner un coup de pouce à certaines opérations trop complexes et coûteuses pour la collectivité et l’aménageur. Comment candidater ? Quels sont les projets concernés ? Quel sont les montants délivrés ? Sont-ils suffisants dans les territoires où le marché immobilier ne permet pas d’équilibrer les opérations ?

Le Mag de l'urbanisme de l'aménagement et du logement présenté par la DGALN sur Radio Territoria.
Pour lutter contre l’artificialisation des sols, l'engagement a été pris d'atteindre le « zéro artificialisation nette » en 2050. Pour la mise en œuvre de cet objectif, comment décrire les notions de consommation d'espaces naturels, agricoles et forestiers et d’artificialisation des sols et comment les mesurer? Comment décliner cette trajectoire dans la planification urbaine? Quel accompagnement pour les collectivités ?

La ministre de la cohésion des territoires et le ministre de la ville et du logement, à l’époque
Emmanuelle Wargon et Julien Denormandie, avaient lancé en février 2020 une nouvelle feuille de
route pour la « ville durable », avec dix mesures pour ateindre une ville neutre en émissions de CO2
d’ici 2050 et avec comme priorité l’accompagnement de tous les territoires.
Le 9 février dernier, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de Barbara Pompili, chargée du
logement, a détaillé le projet « Habiter la France de demain », qui, un an après, marque une nouvelle
étape.

Entre 20 000 et 30 000 hectares de surfaces naturelles sont consommés chaque année. L’habitat contribue à près de 50% du rythme d’artificialisation. La feuille de route nationale « zéro artificialisation nette » se fixe comme objectif de réduire par deux le rythme d’artificialisation d’ici dix ans et atteindre le zéro artificialisation nette à terme. Il est donc indispensable de définir un nouveau modèle d’aménagement durable pour atteindre l’objectif de sobriété foncière tout en répondant aux besoins de logements et d’aménagement des français